André DERAIN
1880 - 1954


André Derain ( New )
"Portrait"

Crayon sur papier. Signée du cachet d'atelier. 21x13cm
Pencil on paper. Stamp signed 21x13cm..

Price: on request by phone - (33.1) 46 06 30 46
Prix: sur demande par téléphone - (33.1) 46 06 30 46

André Derain ( New )
"Le Page"

Crayon sur papier. Signée du cachet d'atelier. 26x19cm.
Pencil on paper. Stamp signed.
26x19cm.

Price: on request by phone - (33.1) 46 06 30 46
Prix: sur demande par téléphone - (33.1) 46 06 30 46


Peintre, graveur, céramiste, dessinateur, sculpteur. Chatou (au 13, rue Saint-Germain) 17 juin 1880 - Clinique de Garches 8 septembre 1954. Ses parents tenaient un commerce prospère de marchand glacier (crémerie), à Chatou. Etudes au Vésinet puis au lycée Chaptal à Paris, où déjà il manifeste un talent de dessinateur. C’est vers 1895 qu’il commence à peindre sous la direction du peintre Jacomin, qui connut Cézanne. En dépit du désir de ses parents souhaitant le voir devenir ingénieur ou officier, il fréquente le Louvre et peint les bords de la Seine. En 1898-99, il s’inscrit à l’Académie Camillo à Paris, où il devient l’élève d’Eugène Carrière ; c’est là qu’il se lie avec Matisse, Jean Puy, Marquet et que Linaret lui présente Rouault ; c’est aussi à cette époque qu’il visite la Bretagne et se rend à Pont-Aven. Le 18 juin 1900 il rencontre Vlaminck qui vient de terminer son service militaire. André Derain l’intellectuel et Maurice de Vlaminck l’instinctif se lient d’amitié, ils louent une partie du restaurant du père Levanneur, “la Baraque” qui leur sert d’atelier commun. Ils peignent des vues de Chatou, et du Pecq... En mars 1901, les deux amis visitent l’exposition van Gogh chez Bernheim-Jeune 8, rue Laffitte, Derain présente Vlaminck à Matisse. Débute son service militaire de trois ans ; en 1902, Derain illustre un roman de Vlaminck, “D’un lit dans l’autre”, pour le compte des éditions Offenstadt, ils entretiennent une correspondance. Libéré de ses obligations militaires en 1904, Derain retourne à Chatou, où il a gardé un atelier commun avec Vlaminck. L’influence de Matisse, plus âgé et déjà connu, permet de persuader les parents de Derain de laisser leur fils embrasser la carrière de peintre et de s’inscrire à l’Académie Julian, contre l’avis de Vlaminck ; selon ce dernier, c’est alors qu’André Derain commence à collectionner des objets insolites, et l’art nègre ; il fait connaissance d’Apollinaire, qui habite chez sa mère au Vésinet.
Au début de l’année 1905, Derain invite Matisse à Chatou ; ce dernier lui suggère de participer, avec Vlaminck, au Salon des Indépendants qui se tient en octobre-novembre ; le groupe y gagne son nom, d’après le mot du critique Louis Vauxcelles qui écrit à propos d’un buste d’enfant placé au centre de la salle où les adeptes de la couleur pure sont exposés “Donatello chez les Fauves” (le Gil Blas du 17 octobre, supplément). Matisse, toujours lui, présente Derain à Vollard, puis le persuade de venir le rejoindre à Collioure, où Derain passe une partie de l’année. Fin de l’année 1905, Derain rencontre Picasso, peut-être au Bateau-Lavoir. Vollard l’envoie à Londres, où il peint les rives de la Tamise, il y retourne en 1906; voyage en France, il se rend à l’Estaque ; à l’automne, il s’installe à Montmartre, aux Fusains, côté rue Steinlen ; il était souvent venu sur la Butte avec Vlaminck, surtout la nuit, ils y avaient mené joyeuse vie. En 1907, il emmène Picasso, qu’il fréquente régulièrement, au Musée d’ethnographie du Trocadéro, au moment où l’espagnol commence les études préparatoires du tableau des “Demoiselles d’Avignon”. Lorsqu’il voit le tableau terminé, Derain a ce mot : “une entreprise désespérée”.
Derain expose chez Berthe Weill, mais il travaille surtout pour Vollard et aussi pour Kahnweiler. En octobre Derain rencontre Alice, femme de Maurice Princet, le couple vient de s’installer sur la Butte. Il fréquente les cafés de Montmartre avec Braque, Picasso, Salmon, Max Jacob et Apollinaire. Durant l’hiver 1907-1908, il détruit une grande partie de sa production (Cf. Kahnweiler). En 1908, sous le titre “Wild men of Paris” Gelett Burgess décrit les ateliers montmartrois de Derain, Braque, Picasso, ainsi que celui de Matisse. Derain expose beaucoup, mais après son envoi aux Indépendants, de mars à mai 1909, il cesse de participer aux Salons. Au mois d’août 1910 voyage à Barcelone, avec Alice, Picasso et Fernande Olivier. En août, ils quittent Montmartre pour la rue Bonaparte, sans cesser de fréquenter les artistes qui y sont restés.
Derain abandonne le Fauvisme dès 1908, il effleure ensuite le Cubisme et, en 1911, il adopte un style austère et classique. En 1935, retiré à Chambourcy, après s’être réconcilié avec Vlaminck, le 14 juillet 1954 il est renversé par une voiture et meurt deux mois après, dans une clinique de Garches. Il est inhumé à Chambourcy.
Derain a eu un atelier aux Fusains, entre la rue de Steinlen et le 22, rue Tourlaque, de l’automne 1906 à fin août 1910.

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