Raoul Dufy (1877/1953)


Raoul Dufy - Tapisserie


Raoul Dufy - Le Port de New York

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DUFY Raoul (Ernest)

Peintre, graveur, auteur de cartons de tapisserie, décorateur, affichiste, céramiste.

Le Havre 3 juin 1877 - Forcalquier 23 mars 1953.

Il se lie avec Friesz au Havre, et vient à Paris étudier dans l’atelier de Bonnat ; il subit différentes influences, de Lautrec à Matisse, avant de devenir l’un des plus grands coloristes de notre époque et Fauve de la première heure.

Arrivé à Montmartre au début du siècle, il mène la vie de bohème avec élégance : “Le linge toujours propre, les souliers bien cirés, il portait sa misère avec une insouciante fierté” écrivit Dorgelès.

Avec Marquet, il part en 1908 à Trouville, et il s’éloigne alors de la couleur pure.

Il structure sa toile, utilise une palette plus sobre, on peut qualifier cette période de cézanienne.

Ses débuts sont difficiles, il vend une fois un dessin à Berthe Weill, mais doit pour vivre dessiner, à partir de 1909, des motifs de tissus pour le couturier Poiret, en l’atelier du boulevard de Clichy (“la Petite Usine”), et ensuite pour la maison lyonnaise de soieries Bianchini-Férier.

En 1911, il épouse Eugénie Brisson à la Mairie du XVIIIe.

Le début de son succès et de sa célébrité date de la fameuse “Fée Electricité”, réalisée en 1937, pour l’Exposition Universelle, deux ans avant son départ de Montmartre.

Par la suite, il a une intense production d’aquarelles et de toiles, courses de chevaux, cirques, régates, quatorze juillet, œuvres parfois répétitives mais toujours exécutées avec brio, plaçant avec art ses touches de couleurs à cheval sur un dessin enlevé avec maestria.

Œuvre graphique.

A l’instar de Derain et de Vlaminck, Dufy rénove l’art de la gravure sur bois.

En 1906, il illustre “le Bestiaire” d’Apollinaire de quatre bois ; l’autre nom de cet ouvrage “le Cortège d’Orphée” est l’occasion pour le poète de créer l’Orphisme, et plus tard une subdivision du Cubisme dénommé orphique.

En 1916, sortie du livre “les Poèmes et Légendes de France et de Brabant” de Verhaeren, illustré de bois.

En 1953, les 350 panneaux de la Fée Electricité sont transposés par Ch. Sorlier en dix grandes lithographies, tirage à 350ex avec cachet.

Auteur de nombreuses lithographies, et, à partir de 1925, d’eaux-fortes, dont beaucoup sont éditées par Vollard : “la Belle Enfant” (1930, 94 planches), “Aphorismes” de Brillat-Savarin (1940, 20 planches) et des planches isolées.

Il a fait tirer ses estampes dans l’atelier Lacourière.

Dufy a deux adresses sur Montmartre : la première au 12, rue Cortot en 1901, la seconde en 1911, au 5, impasse Guelma, près de la place Pigalle.

Dufy peint au moins deux tableaux de cet atelier qu’il conserve jusqu’à sa mort, bien qu’il soit parti s’établir dans le midi en 1938 ;