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	Bornéo, les Ibans. Ils vivent dans la région du Sarawak, dans une jungle dense et riche, aujourd’hui décimée par l’homme pour ses besoins industriels, telle que la production de l’huile de palme. Les terres sur lesquelles ils vivent sont menacées et par conséquent leur mode de vie, leur culture, leur tribu.
	Taïwan, les Amis. Leur mode de vie tel qu’Edith l’a photographié en 1976 n’existe quasiment plus. La politique de sinisation a presque éradiqué leur culture et l’alcoolisme fait des ravages. 38% d’entre eux sont partis vivre en ville où ils forment une grande part de la main-d’œuvre non qualifiée sur les chantiers.
	Thaïlande, les karens. Tribus des hautes montagnes de la frontière thaï-birmane, ils sont tributaires de la politique des États dominants. Chassés par les birmans vers la Thaïlande, cette dernière ne veut pas d’eux et aujourd’hui 20.000 d’entre eux vivent dans des camps de réfugiés, tandis que d’autres vivent dans des zones occupées par l’armée birmane.
	Australie, les Gubabingus. Derniers survivants de la culture paléolithique inférieure, après avoir été décimés par les colons et les maladies occidentales, ils ont été victimes de la politique du « White Australia ». Leur mode de vie tel qu’Edith a encore pu le photographier en 1966 n’existe plus. Ils sont très fortement touchés par l’alcoolisme et l’acculturation.
	Laos, les Méos. Ces tribus ont été victimes des vicissitudes du monde occidental. Alliés aux français, puis aux américains pendant les guerres d’Indochine et du Vietnam, à leur défaite, les occidentaux les ont laissés en proie à une politique d’extermination. Des villages entiers ont été rayés de la carte et les populations décimées.
	Inde, les Bhils. Tribu nomade, ils se sont sédentarisés en ce regroupant en petit nombre de familles dans différents villages. Comme toutes les tribus, ils font partie de la caste des intouchables, cultivent la terre, et pendant la saison chaude tentent de gagner un peu d’argent le long des routes.
	Laos, les Akhas : Ils vivent dans des montagnes très difficiles d’accès, entre tradition et modernité. Ils ont su préserver la plus grande partie de leur culture, tout en incorporant des objets occidentaux.
	Iran, Pakistan, les Balouches : Ce sont des nomades réputés pour la confection de tapis. Edith les a rencontrés en 1964 alors qu’ils partaient pour les vendre au Pakistan. Ils vivent dans l’une des régions les plus pauvres et les plus sèches d’Iran, aujourd’hui plaque tournante de l’opium venant d’Afghanistan. De nature rude, ils sont très difficiles à approcher, même aujourd’hui.

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