L'exposition | Les Tribus | Biographie d'Édith-France Lesprit | Les Photographies| Affiche & Livre | Contact


Avant-Propos | Acheter une photographieLes Ibans | Les Akhas | Les Amis | Les Balouches | Les Bhils | Les Gubabingus | Les Yaos | Les Meos | Les Penans | Malaisie | Les Khmers | Les Karens

LES KARENS, Frontière Thaï-Birmanie

Les Karens vivent dans des hautes montagnes couvertes de jungle, très difficile d’accès, de 700 à 1.200 mètres d’altitude.

Ils vivent de la chasse et de la pêche, mangent ce qu’ils trouvent (rats, lézards, feuilles, insectes, serpents…) et leurs maisons, en bambou, sont construites sur pilotis.

Les chefs religieux peuvent aussi bien être de vieilles femmes que de vieux hommes. Animistes, leur monde est constitué de « phis », bons ou mauvais, qui peuplent les rochers, les arbres, l’eau, la montagne… Les malades sont considérés comme possédés par de mauvais phis et sont brûlés quand ils meurent, au lieu d’être enterrés.

Les Karens ne sont pas des guerriers, ne cherchent pas le contact avec d’autres tribus, aspirent à vivre paisiblement et se suicident facilement (si jeune femme pas mariée avant 20 ans…). Monogames, leurs mœurs sont très libres jusqu’au mariage. Tous fument la pipe dès l’âge de trois ans, si un bébé pleure on lui glisse une pipe entre les lèvres.

Tribus des hautes montagnes de la frontière Thaï-Birmane, les Karens ont été chassés par les Birmans vers la Thaïlande, qui les refoule à son tour.
En Thaïlande, la population Karen vit actuellement dans des camps de réfugiés, desservis par les circuits touristiques où l’on parle de «villages», terme beaucoup plus lisse... Les Karens vivent principalement de leur artisanat qu’ils vendent aux touristes.

20.000 Karens ont été réexpédiés récemment vers la Birmanie, où ils sont persécutés par le régime. Actuellement, ils sont pourchassés par les militaires de la junte birmane, exterminés, dépossédés de leurs biens, emprisonnés dans des camps de travaux forcés dans des zones occupées par l’armée birmane.
Edith les a photographiés dans les années 1965 et 1966, ils vivaient alors libres et heureux. Aujourd’hui, elle retourne auprès de ses amis Karens pour les aider dans les camps de réfugiés où ils vivent, en Thaïlande.

 

Tribu Karen, Thaïlande
« Autour du métier à filer »
Date : 1965
( Réf. 31 )
Tribu Karen, Thaïlande
« Vaneesa et son bébé »
Date : 1965
( Réf. 32 )
Tribu Karen, Thaïlande
« Autour du métier à tisser »
Date : 1965
( Réf. 33 )
Tribu Karen, Thaïlande
« Les grands-parents »
Date : 1965
( Réf. 34 )
Tribu Karen, Thaïlande
« Les Musiciens »
Date : 1965
( Réf. 35 )
Tribu Karen, Thaïlande
« Shomi »
Date : 1965
( Réf. 36 )
Tribu Karen, Thaïlande
« Les porteurs de bananes »
Date : 1965
( Réf. 37 )
Tribu Karen, Thaïlande
« Le tambour de bronze »
Date : 1965
( Réf. 38 )

 

 


© Éditions André Roussard - Galerie Roussard
13, rue du Mont Cenis 75018 Paris - Tel. 01 46 06 30 46 - Fax 01 42 52 38 00 - Ouvert TLJ 11h - 19h
www.Roussard.com | roussard@noos.fr