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LES GUBABINGUS, AUSTRALIE

Les Gubabingus sont arrivés sur le territoire australien il y a environ 40.000 ans, probablement avec leurs chiens, les fameux dingos, lors de la période préhistorique, alors que le continent australien était relié à la Nouvelle-Guinée par la péninsule du Cap York.
Ils sont parmi les derniers survivants de la culture paléolithique inférieure, avant l’âge de pierre. Ils ne pratiquent aucune culture ni élevage, vivent de la chasse, la pêche et la cueillette. Ils n’ont ni habitations, ni vêtements, Ils errent perpétuellement dans le désert d’un point d’eau à un autre. Chaque clan a des totems qui gardent leur territoire et leur point d’eau sacré.

Parmi leurs coutumes, il y a celles de l’abandon des vieillards et condamnation à mort d’un des enfants en cas de jumeaux afin de limiter la population.

Les hommes et les femmes vivent séparément. A partir de l’âge de dix ans, les jeunes garçons doivent partir seuls pour deux mois dans le désert et subvenir par eux-mêmes à leurs besoins. S’ils passent ce test de courage et d’endurance et parviennent à revenir au camp, une cérémonie les initie et ils rejoignent les chasseurs.

Les premiers colons sont arrivés en Australie en 1770. Très vite, il s’ensuivit des massacres d’aborigènes et les maladies occidentales les décimèrent.
A partir de 1909, jusqu’en 1969, la loi était celle de « White Australia » : les enfants aborigènes de sang métissé blanc étaient arrachés à leur mère pour être placés dans des institutions et être élevés et assimilés aux blancs.

Jusque dans les années 1930, des milliers d’aborigènes étaient internés et placés dans des réserves dirigées par des blancs. Le sport, le divertissement et l’armée étaient les seuls moyens pour eux d’être acceptés et, pendant la seconde Guerre mondiale, nombre d’aborigènes rejoignirent les forces armées.
Dans les années 1950, le gouvernement mena une politique d’assimilation, par laquelle il était prévu que les aborigènes obtiennent par la suite le même mode de vie que les autres australiens.
Depuis 1976, une restitution partielle de terres aux aborigènes a été engagée. Beaucoup sont retournés sur les lieux de vie de leurs ancêtres – homeland –. Ils vivent dans des réserves appelées « communautés », mais malheureusement, ces groupes subissent les fléaux de l’alcool et de l’acculturation. Leur mode de vie, tel qu’Edith a encore pu le photographier en 1966, n’existe plus.

Le lieutenant James Cook écrivait en 1770 à propos des aborigènes: « en réalité ils sont bien plus heureux que nous les Européens… Ils vivent dans la tranquillité qui n’est pas troublée par l’inégalité de la condition. La terre et la mer leur fournissent toutes les choses nécessaires pour vivre… Ils vivent dans un climat agréable et ont un air très sain… ils n’ont aucune abondance »

 

Tribu Gubabingu, Australie
« Gunmay, Multara et Kindu »
Date : 1966
( Réf. 14 )
Tribu Gubabingu, Australie
« Pêche au harpon »
Date : 1966
( Réf. 15 )
Tribu Gubabingu, Australie
« Jeune fille à l’oiseau »
Date : 1966
( Réf. 16 )
Tribu Gubabingu, Australie
« Le joueur de didgeridoo »
Date : 1966
( Réf. 17 )
Tribu Gubabingu, Australie
« Kindu et ses pointes de lance »
Date : 1966
( Réf. 18 )
Tribu Gubabingu, Australie
« Retour de pêche »
Date : 1966
( Réf. 19 )
Tribu Gubabingu, Australie
« Weliparu et Galurawuy »
Date : 1966
( Réf. 20 )

 

 


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