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LES MEOS, LAOS

Originaires de Chine, les Méos vivent dans les montagnes laotiennes depuis 4.000 ans. Ils sont parmi les tribus les plus riches car ils sont les premiers cultivateurs d’opium, alors qu’ils n’en fument pas. Une à deux fois par an, ils descendent dans les villages pour l’échanger et sont connus pour être d’excellents hommes d’affaires.

Très travailleurs, hommes, femmes, enfants se lèvent avant le soleil et pratiquent beaucoup d’élevage et de culture (blé, riz, millet, canne à sucre, citrouille, yam, lin, tabac, moutarde, arbres fruitiers…). Ils élèvent le « cheval méos », pas plus haut qu’un poney, très adapté à la montagne. Les Méos fabriquent leurs propres scelles, meubles et même fusils qu’ils bourrent de morceaux de bois, ferrailles et pierres.

Leurs maisons sont en bambou et palmes, à ras du sol, constituées d’une seule pièce avec un grand feu au milieu, sans cheminée. La viande et le poisson sèchent sur le toit.

Ils sont animistes, et leur vie sexuelle avant le mariage est très libre. Ils détiennent le secret d’une plante contraceptive. Le soir, les femmes se réunissent entre elles et les hommes entre eux pour veiller très tard.

Les Méos qu’Edith a rencontrés en 1966 et 67, étaient très fiers et heureux de leur mode de vie. Ils lui ont confié qu’ils ne souhaitaient pas s’intégrer à la civilisation occidentale. Mais, ne pouvant l’ignorer, ils ont pris part à ses conflits et en ont été victimes.

Alliés aux Français, puis aux Américains pendant les guerres d’Indochine (1946-1954) et du Vietnam (1959-1975), ils ont été abandonnés par les occidentaux à leurs défaites. Ces derniers quittèrent le pays, laissant les Méos en proie à une politique d’extermination par les communistes, vainqueurs. Des villages entiers ont été rayés de la carte et les populations décimées. Ils sont morts de faim et de misère.

Il reste quelques tribus Méos au Laos vers Luang Prabang, qui vivent dans des villages pour touristes. Les femmes Méos, habiles brodeuses, vendent des coussins et vêtements aux occidentaux pour pouvoir vivre.

 

Tribu Méo, Laos
« Le père et l’enfant »
Date : 1966 ( Réf. 21 )
Tribu Méo, Laos
« Jeunes filles en habit du nouvel an »
Date : 1966
( Réf. 22 )
Tribu Méo, Laos
« Jeunes filles sous l’ombrelle »
Date : 1966
( Réf. 23 )

 

 


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